La veuve du 93 est une pièce sur le vagabondage et la marginalité La trajectoire d’une femme de la soumission administrative jusqu’à la désobéissance, au sein d’un service public qui se désagrège

Auteur mort en résidence

La veuve du 93 est une pièce sur le vagabondage et la marginalité La trajectoire d’une femme de la soumission administrative jusqu’à la désobéissance, au sein d’un service public qui se désagrège

AUTEUR MORT EN RÉSIDENCE
ou La veuve du 9.3
Écriture et mise en scène de Gilles Sampieri

Dans ce western de banlieue
Une femme transporte son mari dans un cercueil à roulettes
Comme un auteur mort en résidence
La veuve du 93 est une pièce sur le vagabondage et la marginalité
La trajectoire d’une femme de la soumission administrative jusqu’à la désobéissance, au sein d’un service public qui se désagrège
Un personnage borderline qui tente de s’adapter à des mutations absurdes
Rejetée à la périphérie de sa vie au milieu de la ville qui change
Rejetée à la périphérie de sa profession par l’hypocrisie des commémorations
La veuve, dans ses excès, implique un auteur mort à travailler encore

PROPOS
Au milieu de la bureaucratie normative, des récompenses et des commémorations, la pièce parle des trajectoires en marge. Dans un rapport à la langue de plus en plus normatif comment faire une place aux marges dans la cité. Dans ces banlieues où disparaissent les endroits du passé considérés comme des endroits d’impuretés, les bureaux futuristes de ces nouvelles résidences posent la parallèle entre urbanisation et alphabétisation.
Tout comme l’urbanisme change les repères, c’est une époque qui s’en va pour cette femme qui se bat avec la mémoire, déterminée à faire éditer un auteur mort et inconnu. Il ne s’agit pas de nostalgie mais d’un regard sur ce qui disparaît à notre insu.

Parallèlement à l’abandon de l’auteur, à l’exclusion des plus pauvres dans la nouvelle capitale qui s’étend, la veuve tente de rendre hommage à tous ceux qui se ratent, donner un sens à ceux qui ne servent plus à rien.
La trajectoire de cette femme seule est le récit d’une colère, d’une marche contre la perte de sens et de l’uniformisation de nos espaces d’expressions.

LA TRILOGIE DES PÉRIPHÉRIES
Ce cycle de créations questionne, à travers les domaines de la culture, du sport et de l’urbanisme, les enjeux et les répercussions possibles de la reconstruction des grandes capitales contemporaines. Au centre d’un combat pour l’altérité et la poésie de nos lieux de vies, ces situations éclairent des habitants qui vivent leur territoire, des êtres dans l’urgence qui échappent... Des récits qui évoquent, au milieu du progrès, les engagements atypiques et le décrochage professionnel. Les personnages évoquent ces rencontres particulières et passionnées, souvent de bénévoles, aussi de personnes en transit qui cherchent, luttent et font le tissu, la richesse de ces départements.
Les spectacles seront composés pour en témoigner poétiquement. Leur écriture interroge un rapport à la langue de plus en plus normatif et la place possible des « espaces poétiques » dans la cité.

AUTEUR MORT EN RÉSIDENCE - OU LA VEUVE 9.3
part 1 - création février 2019 au théâtre Le Colombier (Bagnolet)
Dans ce western de banlieue, une femme transporte son mari dans un cercueil à roulettes. Comme un auteur mort en résidence. La veuve du 93 est une pièce sur le vagabondage et la marginalité. Un personnage borderline qui tente de s’adapter à des mutations absurdes. Rejetée à la périphérie de sa profession par l’hypocrisie des commémorations. La veuve, dans ses excès, implique un auteur mort à travailler encore.

LES MURS SAUVAGES
part 2 - création janvier 2022 au théâtre Dunois (Paris)
À l’aube de la construction d’un nouveau complexe sportif, deux footballeurs confrontent leurs idées de succès avec le secret de leurs origines. Un entraineur qui travaille sans moyen avec des joueurs aveuglés par les schémas de réussite. Et un jeune qui se débat pour s’affranchir des clichés sur la banlieue et tenter sa chance aux J.O qui s’annoncent.

L'HOMME PARTICULIER
part 3 - création en cours
Un entrepreneur du bâtiment s’oppose à de grandes sociétés qui construisent les résidences de demain en nettoyant la banlieue d’aujourd’hui. Un homme en état d’urgence qui évoque son travail de constructeur moderne et le souvenir de son père ferrailleur à la périphérie de Paris

http://lecolombier-langaja.com/programmation/2021-2022/la-veuve-du-93/

DISTRIBUTION
Écriture et mise en scène : Gilles Sampieri
Interprétation : Céline Marguerie
Régie générale et lumière : Thomas Hanff
Création musicale - Régie son : Gilles Sampieri
Assistant mise en scène : Walter Thompson
Assistante costumes : Hélène Marguerie
Soutien logistique : Karine Lombardo
Assistante de production : Floriane Redaud
Communication-Médiation : Alexia Roch

ProductionCie Langajà Groupement, Théâtre Le Colombier (Bagnolet).
Coproduction Le TAG (Grigny) - Résidence de création.
Soutiens La Région Île-de-France (aide à la création), La SPEDIDAM, Le Théâtre Dunois (Paris), le Centre socio-culturel Guy Toffoletti (Bagnolet), le festival Barak'Théâtre (Corbeil-Essonnes).
La Cie Langajà Groupement est soutenue financièrement par la Ville de Bagnolet, Le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis et la Région Île-de-France.

Teaser :
https://vimeo.com/666056634

VENDREDI 25 MARS 2022
Rencontre avec Gilles Sampieri et Céline Marguerie
À l'issue de la représentation

EXPOSITION PHOTO - UN CERTAIN REGARD
Par Hélène Marguerie, pendant toute la durée des représentations

LA PRESSE EN PARLE
"Dans le bruit plus ou moins lointain du périphérique proche ou des grands axes routiers empruntés, le silence n’est plus de mise pour ceux qu’on ne remarque plus. Gilles Sampieri a écrit La Veuve du 9.3 en pensant à tous ces êtres – population fragile et borderline – qui ne parviennent pas à s’intégrer assez dans la société. Rejetés, méprisés, invisibles aux passants affairés et occupés, ils n’existent pas.
Céline Marguerie dans le rôle de La Veuve du 9.3 est convaincante et persuasive. Guerrière malgré tout, elle se bat pour la beauté pressentie de la vie. (...) une errante à la parole rebelle." Véronique Hotte - Hottello

"La Veuve du 9.3 est un long poème (coup de gueule) en prose, mais c'est surtout, le pétage de plombs d'une femme face au système administratif, confrontée au rapport de pouvoir basé sur la «réussite» sociale. À l'image de cette veuve qui se bat avec la mémoire, déterminée à faire éditer un auteur mort et inconnu, La veuve du Colombier est plus vivante que bien des auteurs «connus» déjà morts... La trajectoire de cette femme, orpheline de son amour, est le récit d'une « marche contre la perte de sens et de l'uniformisation de nos espaces d'expressions». Nous vous avons compris, Gilles Sampieri, encore chapeau à Céline Marguerie qui envoie du bois, comme on dit dans le 9.3 ! " Guillaume Chérel - La Grande Parade

"C'est la tempête dans le 9.3. Mes invités un auteur mort et sa veuve, un seul en scène extrêmement dynamique et fourni, une joute verbale assez incroyable.(...) Il est question de liberté, d'honnêteté du paysage culturel, qu'est-ce qu'on peut faire sans se trahir. (...) Il y a de la violence et il y a aussi beaucoup de poésie." Thomas Hahn - Tempête sur les planches (Radio Libertaire)

Le Colombier - 20 rue Marie-Anne Colombier 93170 Bagnolet